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Article shared from – Concordia University

By Patrick Lejtenyi

Bilingualism has long been known to have cognitive benefits for older adults. Research shows it helping delay the onset of Alzheimer’s disease by up to five years compared to monolingual adults. This is one of several lifestyle factors that may contribute to brain resilience as we age.

In a new study published in the journal Bilingualism: Language and Cognition, Concordia researchers use neuroimaging methods to examine brain resilience in regions of the brain linked to language and aging.

They found that the hippocampus in bilinguals with Alzheimer’s disease was noticeably larger than those who were monolingual when matched for age, education, cognitive function and memory.

“There was greater brain matter in the hippocampus, which is the main region in the brain for learning and memory and is highly affected by Alzheimer’s,” says the study’s lead author, PhD candidate Kristina Coulter. She co-wrote the study with Natalie Phillips, a professor in the Department of Psychology and the Concordia University Research Chair (Tier 1) in Sensory-Cognitive Health in Aging and Dementia.

The researchers compared brain characteristics of monolingual and bilingual older adults who were either cognitively normal, who were in the risk states of subjective cognitive decline or mild cognitive impairment, or who were diagnosed with Alzheimer’s.

They found that while there was evidence of hippocampal atrophy between individuals with mild cognitive impairment and Alzheimer’s who were monolingual, there was no change in hippocampal volume in bilinguals across the continuum of Alzheimer’s development.

“The brain volume in the Alzheimer’s-related area was the same across the healthy older adults, the two risk states and the Alzheimer’s disease group in the bilingual participants,” says Coulter. “This suggests that there may be some form of brain maintenance related to bilingualism.”

A smiling woman holds a model of the human brainKristina Coulter and her colleagues found that the hippocampus in bilinguals with Alzheimer’s disease was noticeably larger than those who were monolingual.

Localized resilience

Brain maintenance, brain reserve and cognitive reserve are the three components of brain resilience, a concept that refers to the brain’s ability to cope with changes associated with aging.

Brain maintenance is the continued ability to maintain its form and function as it ages. Mental stimulation, such as bilingualism, along with a healthy diet, regular exercise, good sleep and good sensory health are believed to help protect the brain from deteriorating.

Brain reserve applies to the size and structure of the brain. Brains with greater reserve can maintain normal functions because of the extra volume or capacity of brain matter even when experiencing damage or atrophy because of aging, including by pathological diseases like Alzheimer’s disease.

Cognitive reserve refers to the way a brain can use alternative pathways to maintain functionality even when it has been damaged or experienced shrinkage linked to aging. Brains with greater cognitive reserve can use other parts of the brain than those usually associated with a particular function, such as language or memory, thanks to a lifetime accruing cognitive flexibility.

A woman with glasses and a pink floral shirtNatalie Phillips: “Speaking more than one language is one of several ways to be cognitively and socially engaged, which promotes brain health.”

Coulter notes that they did not find any bilingualism-associated brain reserve in the language-related areas of the brain or cognitive reserve in the Alzheimer’s-related areas of the brain.

“Speaking more than one language is one of several ways to be cognitively and socially engaged, which promotes brain health,” Phillips says. “This research study was unique in that it was able to look at the potential influence of being bilingual on brain structure across the continuum of dementia risk, ranging from individuals who were cognitively normal, to those who are at higher risk of developing Alzheimer’s, to those who actually have the disease.”

Future work from these Concordia researchers will delve into whether being multilingual has a similar positive influence on brain networks.

The researchers used data from the Comprehensive Assessment of Neurodegeneration and Dementia Study (COMPASS-ND) and the Consortium for the Early Identification of Alzheimer’s disease-Quebec (CIMA-Q) for this study.

Read the cited paper: “Bilinguals show evidence of brain maintenance in Alzheimer’s disease.”


Le bilinguisme pourrait assurer une protection continue contre la maladie d’Alzheimer, selon une nouvelle étude de l’Université Concordia

On sait depuis longtemps que le bilinguisme présente des avantages cognitifs pour les personnes âgées et qu’il contribuerait à retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer de cinq ans au maximum par rapport aux adultes monolingues. C’est l’un des nombreux facteurs liés au mode de vie qui peuvent favoriser la résilience cérébrale à mesure que nous vieillissons.

Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Bilingualism: Language and Cognition, des chercheuses de l’Université Concordia recourent à des méthodes de neuro-imagerie pour examiner la résilience cérébrale dans les régions du cerveau liées au langage et au vieillissement.

Les chercheuses ont constaté que l’hippocampe de personnes bilingues atteintes de la maladie d’Alzheimer était nettement plus grand que celui de personnes monolingues dont l’âge, le niveau d’éducation, les fonctions cognitives et la mémoire étaient semblables.

« La matière cérébrale était plus importante dans l’hippocampe, qui est la principale région du cerveau responsable de l’apprentissage et de la mémoire – et l’une des plus endommagées en cas d’Alzheimer », explique l’auteure principale et doctorante Kristina Coulter. Celle-ci a corédigé l’étude avec Natalie Phillips, professeure au Département de psychologie et titulaire de la chaire de recherche de l’Université Concordia (niveau 1) sur la santé cognitive sensorielle, le vieillissement et la démence.

Les chercheuses ont comparé les caractéristiques cérébrales d’adultes âgés monolingues et bilingues répartis selon trois catégories : personnes considérées comme normales sur le plan cognitif, personnes à un stade de risque de déclin cognitif subjectif ou de troubles cognitifs légers, et personnes ayant reçu un diagnostic de maladie d’Alzheimer.

Kristina Coulter et Natalie Phillips ont constaté que si l’atrophie de l’hippocampe était visible chez les personnes monolingues atteintes de troubles cognitifs légers ou de la maladie d’Alzheimer, le volume de l’hippocampe ne changeait pas chez les personnes bilingues tout au long de la progression de la maladie d’Alzheimer.

« Dans le groupe bilingue, le volume cérébral dans la région concernée par la maladie d’Alzheimer était identique chez les adultes âgés en bonne santé, chez ceux qui se trouvaient à l’un des deux stades de risque, et chez ceux qui étaient atteints de la maladie d’Alzheimer, commente Kristina Coulter. Il pourrait donc y avoir une forme d’entretien cérébral lié au bilinguisme. »

Une femme souriante tient un modèle de cerveau humain.Kristina Coulter et ses collègues ont constaté que l’hippocampe des personnes bilingues atteintes de la maladie d’Alzheimer était sensiblement plus grand que celui des personnes monolingues.

Résilience localisée

L’entretien cérébral, la réserve cérébrale et la réserve cognitive sont les trois éléments de la résilience cérébrale; cette notion renvoie à la capacité du cerveau à faire face aux changements associés au vieillissement.

L’entretien cérébral est la capacité continue du cerveau à conserver sa forme et ses fonctions à mesure qu’il vieillit. On estime que la stimulation mentale, comme celle qu’apporte le bilinguisme, ainsi qu’une alimentation saine, une activité physique régulière, un sommeil de qualité et une bonne santé sensorielle contribuent à prévenir la détérioration du cerveau.

La réserve cérébrale désigne la taille et la structure du cerveau. Les cerveaux ayant une plus grande réserve peuvent maintenir des fonctions normales grâce au volume ou à la capacité supplémentaires de la matière cérébrale, même lorsqu’ils subissent des dommages ou une atrophie en raison du vieillissement, y compris des maladies pathologiques telles que la maladie d’Alzheimer.

La réserve cognitive fait référence à la façon dont un cerveau peut utiliser d’autres moyens pour maintenir ses fonctions, même lorsqu’il a subi des dommages ou un rétrécissement liés au vieillissement. Les cerveaux dotés d’une plus grande réserve cognitive peuvent utiliser d’autres parties que celles habituellement associées à une fonction particulière, comme le langage ou la mémoire, grâce à la flexibilité cognitive accumulée tout au long de la vie.

Une femme avec des lunettes et une chemise rose à fleurs« Parler plus d’une langue est l’une des nombreuses façons de stimuler les facultés cognitives et sociales, et donc de contribuer à la santé cérébrale », selon Natalie Phillips.

Kristina Coulter précise que l’équipe n’a pas trouvé de réserve cérébrale associée au bilinguisme dans les zones du cerveau liées au langage, ni de réserve cognitive dans les zones du cerveau associées à la maladie d’Alzheimer.

« Parler plus d’une langue est l’une des nombreuses façons de stimuler les facultés cognitives et sociales, et donc de contribuer à la santé cérébrale, ajoute Natalie Phillips. Notre étude est unique, car elle permet d’examiner les effets potentiels du bilinguisme sur la structure cérébrale à tous les stades de risque de démence, que ce soit chez les personnes normales sur le plan cognitif, chez celles qui présentent un risque plus élevé de développer la maladie d’Alzheimer ou chez celles qui sont atteintes de la maladie. »

Les futurs travaux des chercheuses de Concordia viseront à déterminer si le fait d’être multilingue a un impact positif semblable sur les réseaux cérébraux.

Les chercheuses ont utilisé des données provenant de l’étude intitulée L’évaluation globale de la neurodégénérescence et de la démence (COMPASS-ND) ainsi que du Consortium pour l’identification précoce de la maladie d’Alzheimer – Québec (CIMA-Q).

Lisez l’article cité : Bilinguals show evidence of brain maintenance in Alzheimer’s disease 

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