2979 Donald “Don” McKinnon, a career Defence Scientist with the Department of National Defence, resides with his wife, Rollande, in Ottawa where he has dedicated time to various volunteer activities. In October 2020, he was awarded the Sovereign’s Medal for Volunteers by the Governor-General for twenty-seven years of effort at a local hospital. The citation read as follows:
“Since 1993, Donald McKinnon has been working with clerks in the Intensive Care Unit at the Ottawa Hospital to facilitate family visits with their hospitalized loved ones. He also provides active listening services, on site directions, and helpful information to visitors. His efforts have helped thousands of families with their visits to hospitalized loved ones”.
Another major award was received in 1995 from the Canadian Aeronautics and Space Institute for “His outstanding contributions to the COSPAS-SARSAT Program”. This was an international effort to develop and engineer a satellite system that would detect and locate the emergency signals coming from downed aircraft and ships in distress. Such a system had the potential to significantly reduce the search times and thus save lives. The program development (1979-82) involved four nations, the USA, France, Canada and the Soviet Union. Although the Soviet Union was regarded as an antagonist in the Cold War at the time, the humanitarian aspects of the program were sufficient to ensure amiable cooperation of the four parties.
Don served as the team leader of the Canadian development and engineering phase. A common set of requirements to achieve interoperability were agreed among the four parties. The Soviet Union then developed its own system (COSPAS – Cosmicheskaya Sistyema Poiska Avariynich Sudov). The three western countries developed SARSAT (Search and Rescue Satellite Aided Tracking). Meetings were held at key intervals to ensure complete interoperability between the two systems.
Canada provided the satellite-borne transponder that relayed the emergency signal to a ground station where the location was determined and relayed to the Search and Rescue Unit. Canada also developed the necessary ground station. The USA provided space on a meteorological satellite for the Canadian units plus a recorder developed by France which would enable signal reception over ocean areas outside ground station reception.
The Soviet Union was successful in launching the first developmental system and promptly made the first location of a downed aircraft in northern British Columbia on 9 September 1982. The three injured survivors of a small aircraft that had crashed in heavy forest were then speedily rescued by a Search and Rescue Unit based in BC. The US-France-Canada system was launched successfully shortly thereafter.
The system is now operational and is supported by 220 countries. To date, it has been credited with helping to rescue some 39,000 people world-wide.
2979 Donald « Don » McKinnon, scientifique de carrière au ministère de la Défense nationale, réside avec son épouse, Rollande, à Ottawa où il consacre du temps à diverses activités bénévoles. En octobre 2020, la gouverneure générale lui a remis la Médaille du souverain pour les bénévoles pour ses vingt-sept années de contribution dans un hôpital local. La citation se lit ainsi [traduction libre] :
« Depuis 1993, Donald McKinnon travaille avec les employés de l’unité de soins intensifs de l’hôpital d’Ottawa pour faciliter les visites familiales pour leurs proches hospitalisées. Il fournit également des services d’écoute active, oriente les visiteurs et leur donne des informations utiles. Ses efforts ont aidé des milliers de familles à rendre visite à leurs proches hospitalisés. »
Il a reçu un autre prix important en 1995 remis par l’Institut aéronautique et spatial du Canada pour « ses contributions exceptionnelles au programme COSPAS-SARSAT ». Il s’agit d’un effort international visant à concevoir et à développer un système de satellites qui permettait de détecter et de localiser les signaux d’urgence provenant d’avions et de navires en détresse. Ce système visait à réduire considérablement les temps de recherche et ainsi de sauver des vies. Le développement du programme (1979-82) impliquait quatre nations : les États-Unis, la France, le Canada et l’Union soviétique. Bien que l’Union soviétique fût considérée à l’époque de la Guerre froide comme un antagoniste, les aspects humanitaires du programme étaient suffisants pour assurer une coopération cordiale entre les quatre parties.
Don était le chef d’équipe de la phase de développement et d’ingénierie au Canada. Un ensemble d’exigences communes pour réaliser l’interopérabilité avait été convenu entre les quatre parties. L’Union soviétique a ensuite développé son propre système (COSPAS – Cosmicheskaya Sistyema Poiska Avariynich Sudov) alors que les trois pays occidentaux ont conçu le SARSAT (Système d’aide aux recherches et au sauvetage par satellite). Des réunions étaient organisées à des intervalles clés pour assurer une interopérabilité complète entre les deux systèmes.
Le Canada fournissait le transpondeur satellitaire relayant le signal d’urgence à une station au sol où l’emplacement de l’appareil en détresse était déterminé et transmis à l’unité de recherche et de sauvetage. Le Canada a également conçu la station au sol. Les États-Unis ont alloué de l’espace sur un satellite météorologique pour les unités canadiennes ainsi qu’un enregistreur développé par la France. Ce dernier permettait la réception du signal au-dessus des zones océaniques hors d’atteinte pour la station au sol.
L’Union soviétique a réussi à mettre en place le premier système en développement qui localisa le premier avion accidenté dans le nord de la Colombie-Britannique le 9 septembre 1982. Les trois survivants blessés du petit avion qui s’était écrasé dans une forêt dense ont ensuite été rapidement secourus par une unité de recherche et de sauvetage de la Colombie-Britannique. Le système États-Unis-France-Canada fut inauguré avec succès peu de temps après.
Soutenu par 220 pays, le système est maintenant opérationnel. À ce jour, il a contribué à sauver quelque 39 000 personnes dans le monde.