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In Flanders’ Fields

Major John McCrae wrote ‘In Flanders’ Fields’ on 3 May, 1915, after the death of a ‘close friend’ whose burial he had conducted the day before, writing the poem as he looked out over the temporary grave site where poppies were growing.

Au champ d’honneur

Le 3 mai 1915, le Major John McCrae a écrit In Flanders Fields (Au champ d’honneur) après la mort d’un « ami cher » dont il avait présidé l’enterrement la veille, écrivant ce poème alors qu’il observait le lieu de sépulture temporaire où poussaient des coquelicots.

The centennial of the writing of the poem by John McCrae to show its RMC connection.

Special thanks to: RMCC Heritage & Museum Committee, in general and 3572 Major-General (ret) Frank Norman specifically  for providing the text; Lena Beliveau for the photos and 7897 Gilles Langlois for the french translation.

In Flanders’ Fields

Major John McCrae wrote ‘In Flanders’ Fields’ on 3 May, 1915, after the death of a ‘close friend’ whose burial he had conducted the day before, writing the poem as he looked out over the temporary grave site where poppies were growing.

The ‘close friend’ was No. 841 Lieutenant Alexis Helmer, of the RMC Class of 1912. They had come together at McGill where Helmer went to gain an engineering degree after graduation. McCrae, who had served in the South African War as a gunner, was a professor of medicine at McGill, and through circumstance – service with the Canadian Officers’ Training Corps ?, or the Shakespearian Society of Montreal as both loved poetry ?, they became friends. This friendship continued once overseas, and grew as they served in the same Artillery unit, the 1st Brigade Canadian Field Artillery, First Canadian Division, which went overseas in early October, 1914. Major McCrae was the Second-in-Command of the unit (and acted as its Medical Officer); Lieutenant Helmer, a Forward Observation Officer (FOO) with the 2nd Battery.

The battle was Second Ypres. The Germans, behind  clouds of chlorine gas, had broken the Allied line in late April, and the Canadians had come forward to plug the gap, establishing a new line at the Yser Canal, two miles north of Ypres. McCrae had established his Forward Dressing Station for the guns at Essex Farm. The battle lasted until 8 May; major infantry attacks ended on 24 April, the battle being continued through exchanges of artillery fire. During this period, Helmer’s name was put forward by his Battery Commander for recognition of his “gallantry under fire and devotion to duty” on the dates of 24 & 27 April.

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On 2 May, whilst acting as a FOO ahead of the gun positions, Lieutenant Alexis Helmer was killed by enemy shell fire. His remains were collected and carried to Essex Farm where he was buried that evening with the service conducted by Major McCrae; present were his CO, Lieutenant-Colonel E.W.B. Morrison and a RMC Classmate, No. 851 Lieutenant  L.M.V. Cosgrave (who survived the war, commanded the unit, whilst earning a Distinguished Service Order (DSO) and Bar, and three Mentions-in-Dispatches).

The story of the poem is known – written in memory of Helmer the following day, sent for publication without success, finally published anonymously in Punch magazine on 8 December, 1915, and then with attribution before his, McCrae’s, death of pneumonia on 28 January, 1918. By that time he had left the Guns, and had become the Chief of Medical Services at 3 Canadian General Hospital at Boulogne-sur-Mer. Equally, the temporary cemetery of Essex Farm did not survive the War; bombarded regularly, the ground was churned up beyond recognition, including Helmer’s grave.

Lieutenant Alexis Helmer is therefore named on the Menin Gate Memorial of the Missing at Ypres, where the road through the Gate is closed and ‘Last Post’ is played  at 2000hrs daily to commemorate the nearly 55,000 Commonwealth soldiers who died in the Ypres salient and who have no known grave.

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Royal Canadian Mint Commemorates 100th Anniversary of In Flanders Fields with Silver Collector Coins

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La Monnaie royale canadienne commémore le 100e anniversaire du poème Au champ d’honneur avec des pièces de collection en argent

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Au champ d’honneur

Le 3 mai 1915, le Major John McCrae a écrit In Flanders Fields (Au champ d’honneur) après la mort d’un « ami cher » dont il avait présidé l’enterrement la veille, écrivant ce poème alors qu’il observait le lieu de sépulture temporaire où poussaient des coquelicots.

Cet « ami cher » était le no°841, Lieutenant Alexis Helmer, de la promotion du CMR de 1912. Ils s’étaient retrouvés à l’Université McGill où Helmer étudiait pour obtenir un diplôme en génie après l’obtention de son diplôme au CMR. McCrae, qui avait servi durant la guerre d’Afrique du Sud en tant qu’artilleur, était un professeur de médecine à l’Université McGill, et par circonstance — soit le service au Corps-école d’officiers canadiens, ou soit la Société de Shakespeare de Montréal comme ils aimaient tous les deux la poésie — ils sont devenus amis. Comme ils étaient dans la même unité d’artillerie, la 1e Brigade d’artillerie canadienne de campagne, Première division canadienne, qui a été déployée outre-mer au début d’octobre 1914, cette amitié s’est maintenue et a grandi une fois à l’étranger. Le Major McCrae était le commandant adjoint de l’unité (et a agi comme son médecin militaire); le Lieutenant Helmer, était un officier observateur avancé (OOA) avec la 2e Batterie.

Lors de la deuxième bataille d’Ypres, les Allemands, derrière des nuages de chlore gazeux, avaient rompu la ligne alliée vers la fin d’avril et les Canadiens s’étaient avancés pour combler l’ouverture en établissant une nouvelle ligne au canal de l’Yser, deux miles au nord d’Ypres. McCrae avait établi son poste de secours avancé pour l’artillerie à la ferme Essex. La bataille a duré jusqu’au 8 mai; bien que les grandes attaques d’infanterie se soient terminées le 24 avril, la bataille s’est poursuivie par des échanges de tirs d’artillerie. Pendant cette période, Helmer a été cité par son commandant de batterie en reconnaissance de sa « bravoure sous le feu et de son dévouement au devoir » les 24 et 27 avril.

Le 2 mai, alors qu’il opérait comme OOA à l’avant des positions de tir, le Lieutenant Alexis Helmer a été tué par des tirs d’artillerie ennemis. Ses restes ont été retrouvés et transportés vers la ferme Essex où il fut enterré dans la soirée lors d’une cérémonie dirigée par le Major John McCrae; son commandant, le Lieutenant-colonel E.W.B. Morrison et un compagnon de classe du CMR, le no°851 Lieutenant L.M.V. Cosgrave (qui a survécu à la guerre, a été commandant de l’unité, et s’est mérité l’Ordre du service distingué (DSO) et barrette ainsi que trois citations à l’ordre du jour) étaient présents.

L’histoire du poème est connue — écrite à la mémoire d’Helmer le jour suivant son décès, envoyé pour publication sans succès, publié anonymement dans le magazine Punch le 8 décembre 1915, puis avec droit d’auteur à McCrae, avant sa mort d’une pneumonie le 28 janvier 1918. À cette époque, il avait quitté l’artillerie et était devenu le chef des services médicaux à l’Hôpital général canadien no 3, à Boulogne-sur-Mer. Comme McCrae, le cimetière temporaire de la ferme Essex n’a pas survécu à la guerre; bombardé régulièrement, le sol a été déchiqueté au delà de toute reconnaissance, y compris la tombe d’Helmer.

Le nom du Lieutenant Alexis Helmer est donc gravé sur le Monument commémoratif des disparus de la Porte de Menin, à Ypres ; à 20h00 quotidiennement, la route de la porte est fermée et la « Dernière sonnerie » est jouée pour commémorer les quelques 55 000 soldats du Commonwealth qui sont morts dans le saillant d’Ypres, et qui n’ont pas de lieu de sépulture connu.

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