OCdts. On Parade

Écrit par Élof Véronique Jacques (24546) et Élof Véronique Laprise (25087), 9 novembre 2010.

La rencontre internationale des académies militaires s’est déroulée sur le site historique du Collège Militaire Royal de Saint-Jean du 3 au 5 novembre 2010. Cette rencontre eu le but de renforcer la mission des Institut de Leadership des Forces Canadiennes, soit de « produire et diffuser la recherche en leadership et professionnalisme, le développement de concept et la doctrine pour aider les Forces Canadiennes à former des leaders militaires efficaces ».

Ce mandat fut grandement réussi au cours des nombreuses présentations qui rassemblaient des conférenciers, autant civils que militaires, de plusieurs pays : Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Estonie, États-Unis, France, Royaume-Uni, Suisse. Colonel G. J. Maillet, commandant du Collège Militaire Royal de Saint-Jean, cite les thèmes de ses échanges de savoirs et d’expériences comme étant «les raisons d’être», «l’enseignement» et «la culture». La présence de ces nombreux pays a permis d’enrichir les divers points de vue autant sur le leadership que sur les valeurs des nombreuses académies à travers le monde.

Colonel J. G. Maillet, Commandant du Collège Militaire Royal de Saint-Jean

Le tout débuta par une session d’ouverture avec l’invité Dr. John Scott Cowan . Il aborda un sujet de grande envergure, The Military Education in Canada since 1871, dessinant un bref et cultivant historique de la création des académies militaires des Forces Canadiennes. Il sut décrire les nombreux défis que nous, Canadiens, eurent à surmonté pour créer une institution si renommée.

Ensuite, la Rencontre Internationale fut divisée en trois volets : les raisons d’être, les enseignements et les cultures.

Pour ce qui est des raisons d’être, les représentants de certains pays peignent un tableau de leurs institutions militaires. Il faut d’abord comprendre que le système de formation des officiers est très différent d’un pays à l’autre. Pour certains pays tels que les États-Unis et la France, le commandement des chaque éléments est séparé. Cela affecte la structure des collèges militaires, où l’Aviation, l’Armée ou la Marine devient une spécialité.

De gauche à droite : Élof Véronique Jacques (IV), Colonel J. G. Maillet, commandant du CMRSJ, Sous-Lieutnant Anthony Perrin de l’École de l’Air en France, Lt. Gen. (ret) J. O. Michel Maisonneuve, directeur de l’académique au CMRSJ, et Élof Véronique Laprise (III).

Dr. John Scott Cowan , B.Sc., M.Sc., PhD, D.Mil.Sc., Présidant, Conference of Defense Associations Institue; Chair, Defense Science Advisory Board of Canada, Principal Émérite, Collège Militaire Royale du Canada et Honorable Lt. Colonel, Princess of Wales’ Own Regiment.

Pour d’autres, comme le Royaume-Uni, il semble préférable d’orienté la formation des officiers vers les universités civiles, l’argument principale étant de minimiser les frais. Malgré les différences institutionnelles, chaque conférencier semble disposer à défendre son système, que ce soit pour le potentiel des étudiants comme futurs officiers, la vision des académies ou le support de la nation.

Ainsi fut mis de l’avant les missions et évolutions des institutions dans le temps, l’impact des transformations sociales, que ce soit une résistance ou une ouverture, l’influence et pressions institutionnelles, autant politique que idéologiques, puis, l’impact des guerres sur la formation des officiers.

Colonel Casey Haskins, Director of Military Instruction, West Point, USA

Cela nous amène à notre deuxième sujet. C’est-à-dire, quels enseignements pouvons-nous tirer des académies militaires? Que faut-il enseigner, et pourquoi? Par exemple, certaines questions se posent sur le domaine d’études le plus profitables pour les officiers. Ceux-ci doivent-ils avoir une concentration en sciences humaines ou en sciences de la nature? Peut-on, en tant que réunion internationale, trouver une spécificité de l’enseignement? Dans un cadre, à la fois militaire et universitaire, peut-il laisser place à la liberté intellectuelle? Comment peuvent cohabiter des professeurs militaires et civils, et comment cela affecte-t-il la formation des officiers? C’est à ce genre de question que les délégués internationaux cherchaient à répondre.

Cette rencontre fut la première en son genre. Ce fut donc le moment idéal pour évoquer les thèmes à éclaircir, afin que ceux-ci trouve un consensus dans l’avenir. Car la vision des institutions militaires est très variantes d’un pays à l’autre. Et chacun semble faire ses preuves.

Colonel Wolfgang Zecha (Dr.), Académie National de la Défense, Autriche.

Les différences entre académies militaires ne peuvent être comprises sans qu’on n’aborde la question de l’influence des cultures. D’abord, dans la présentation des institutions militaires de chaque pays, un élément semble revenir. Les raisons d’être de l’institution sont grandement influencer par la situation géopolitique du pays. Par exemple, le représentant de l’Afrique du Sud a décrit les différentes priorités de formation des officiers: soit l’éducation, la santé et le maintient de la paix. Ceci représente les enjeux stratégiques affectant cette région du globe. Ce ciblage des priorités permet aux officiers d’avoir une formation réaliste par rapport à l’environnement dans lequel ils devront opérer. D’autres sujets, tel que les échanges internationaux et les avantages que cela apporte aux officiers furent mis de l’avant.

Puis, la rencontre c’est conclut par une table ronde rassemblant les directeurs de différents collèges basée sur le système britannique soit : l’Australie, le Royaume-Uni et le Canada. Ceux-ci discutèrent sur l’avenir les académies militaires et leurs visions futuristes.

Nous pouvons en conclure que, malgré la structure de leur système, chaque pays espère trouver ce qui est de mieux pour la formation de leurs officiers. Ceci laisse donc croire que ce rassemblement ne sera pas le dernier. Le Lt. Gen. (ret) Maisonneuve a même invités les représentants à se réunir de manière plus régulière, soit aux deux ans. L’objectif est qu’un éventuel schéma idéal de l’académie militaire surgissent au bout de ces discutions. Peut-être, sommes-nous à l’aube de l’internationalisation des académies militaires?

Peut importe, cette rencontre demeure des plus profitable pour les futurs officiers qui parviennent à y prêter oreille. D’ailleurs, cela a permis élèves-officiers représentant le Collège Militaire Royal du Canada de tisser des liens avec leurs homologues étrangers. Ce type d’expérience est essentiel avec l’avènement des organisations multinationales militaires. Les officiers doivent être suscité à apprendre sur les différentes cultures afin de favoriser la coopération internationale.

De gauche à droite : Sous-Lieutnant Anthony Perrin FR, Lieutnant Thibault Saillet FR, Élève-officier Véronique Laprise RMCC, Lieutnant Vik Lyonet FR, Élève-officier Véronique Jacques RMCC, Sous-Lieutnant Maxime Guillemain FR, Élève-Officier Vincent Dupont RMCC et Sous-Lieutnant Thomas Baris FR. [Étudiant FR en échange au RMCC pour une session]

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