The Trailblazer Podcast celebrates the accomplishments and milestones of notable alumni of Canada’s Royal Military Colleges and provides a platform for them to share their stories and contribute to building future leaders for Canada and the world.
Earlier this year, we sat down with Marc Garneau who graduated from RMC in 1970. Garneau is, as they say, someone who needs no introduction, which is a good thing because his bio is… extensive. The Coles Notes version is that he has distinguished himself in three distinct fields: He was a naval officer with the Canadian Armed Forces where he spent 10 years as a combat systems engineer. He became the first Canadian astronaut to go to space in 1984, and then, from 2001 to 2005, was president of the Canadian Space Agency. His most recent career was a federal politician, serving as Liberal House Leader, Minister of Transport and Minister of Foreign Affairs.
Garneau, who is writing a memoir, has been spending some time reflecting on his early days. He has been thinking about how going to Canadian Military College helped to define who he is — “much more than perhaps I realized at that time.” He ruefully recalls the 16-year-old that started at CMR St-Jean, who was not, back then, the most academically inclined, who fell asleep in front of his books at times, exhausted from growing, juggling a heavy schedule, and… running circles. He explains that, while difficult at the time, in hindsight, the intensity of the experience was a good foundation for the challenges that would come later.
During the interview, Garneau reminisces on some of those challenges and on some favourite moments from his different incarnations: Cadet, naval officer, astronaut, politician. Of course, there are moments that reverberate and interweave there too. For example, Garneau tells of an opportunity he had in the summer of ’69, to race across the Atlantic, with seven other RMC Navy cadets, as part of a crew of 13. It is clear that he relished the experience, working the sails, navigating by the stars. “Being out on the ocean with a crew of 13, you have to work together, and you can’t get away from each other. And the weather is sometimes good, but sometimes it’s awful! You know, there are lots of parallels with going into space — I think in some ways it shaped me for that future career of going into space,” he laughs.
In Garneau’s farewell speech in the House of Commons, he said that he was keeping his gaze on the future and hopes that the young people of this country will contribute to fashioning that future and protecting our democracy. He believes that Canada’s military colleges still have an important role to play in shaping the young people who will shape Canada’s future but cautions that Canada’s Military Colleges must not be rigid. “They can’t stay stuck in a particular way of doing things as time moves on — they have to adapt!” What he sees as unchanging is the importance of the motto of the colleges: truth, duty, and valor. “It’s a very old motto and what some people may almost look at as quaint. I think that in decisions I’ve made, in things I’ve said, in things I’ve done, I think I can reflect back and say that, you know, I did my best to live up to [it].” Asked if he feels these values are relevant for young people today, he says, with a smile. “I think more than ever, yes.”
To listen to the RMCAA Trailblazer podcast with Marc Garneau, click here.
Les pionniers du Collège militaire royal du Canada : conversation avec Marc Garneau, un pionnier sur terre, en mer et dans l’espace
Le balado Trailblazer souligne les réalisations et les étapes importantes d’anciens étudiants et d’anciennes étudiantes des Collèges militaires royaux du Canada et leur offre une plateforme pour partager leurs histoires et contribuer à la formation des futurs dirigeants du Canada et du monde entier.
Plus tôt cette année, nous avons rencontré Marc Garneau, diplômé du Collège militaire royal du Canada (CMR) en 1970. M. Garneau est quelqu’un qui se passe de présentation, et c’est tant mieux, car sa biographie est pour le moins étoffée! La version courte est que M. Garneau s’est distingué dans trois domaines : il a été officier naval dans les Forces armées canadiennes, où il a occupé le poste d’ingénieur des systèmes de combat pendant 10 ans. Il est par la suite devenu le premier astronaute canadien à aller dans l’espace en 1984, puis a été président de l’Agence spatiale canadienne de 2001 à 2005. Enfin, il a fait un saut en politique fédérale, où il a occupé les rôles de leader parlementaire libéral, de ministre des Transports et de ministre des Affaires étrangères.
Garneau, qui écrit actuellement ses mémoires, a pris le temps de réfléchir à ses débuts, et à la façon dont le CMR a contribué à définir qui il est, peut-être même beaucoup plus qu’il ne l’avait réalisé à l’époque, nous avoue-t-il. Il se souvient avec regret de l’étudiant de 16 ans qu’il était au CMR Saint-Jean, un jeune homme pas très porté sur les études, qui s’endormait parfois devant ses livres et qui était épuisé de grandir, de jongler avec un emploi du temps chargé et de tourner en rond. Selon lui, même s’il a trouvé que cette expérience intense était difficile à l’époque, elle lui a donné de bonnes bases pour les défis à venir.
Lors de notre entretien, M. Garneau nous a raconté certains de ces défis et les moments préférés de ses différentes carrières comme élève-officier, officier naval, astronaute et politicien. Bien sûr, certains de ces moments se chevauchent. M. Garneau raconte ainsi la fois où il a participé à une course pour traverser l’Atlantique à l’été 1969, avec sept autres élèves-officiers de la Marine du CMR, au sein d’un équipage de 13 personnes. Nul doute qu’il a adoré l’expérience, hisser les voiles et s’orienter avec les étoiles. « En mer, avec un équipage de 13 personnes, il faut coopérer; il est impossible de s’éloigner les uns des autres. Sans compter que la météo est parfois clémente, parfois exécrable! Vous savez, il y a beaucoup de points communs avec les voyages dans l’espace. Et je pense que, d’une certaine manière, cette expérience m’a préparé à ma future carrière d’astronaute », dit-il en riant.
Lors de son discours d’adieu à la Chambre des communes, M. Garneau a déclaré être tourné vers l’avenir et espérer que les jeunes Canadiens contribueraient à façonner cet avenir et à protéger la démocratie. Il estime que les collèges militaires du Canada ont encore un rôle important à jouer dans le développement des jeunes qui bâtiront le Canada de demain, mais il met en garde contre la rigidité de ces établissements. « Ils ne peuvent pas rester figés dans leurs méthodes dans un monde en évolution. Ils doivent s’adapter! » Ce qu’il considère comme immuable, c’est l’importance de la devise des collèges : Vérité, Devoir, Vaillance. « Il s’agit d’une devise très ancienne, que certains pourraient même considérer comme vieillotte. Mais quand je pense aujourd’hui aux décisions que j’ai prises, aux paroles que j’ai prononcées et aux choses que j’ai faites, je peux dire que j’ai fait de mon mieux pour la respecter. » Et quand on lui demande s’il pense que ces valeurs sont pertinentes pour les jeunes d’aujourd’hui, il répond en souriant : « Oui, plus que jamais! »
Pour écouter le balado Trailblazer de l’Association des anciens étudiants et anciennes étudiantes des CMR avec Marc Garneau, cliquez ici.