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Twenty years ago in June 2004, BGen Jean Leclerc, Commandant of the Royal Military College of Canada (RMC), and Gen Jean Coulloumme-Labarthe, Commander of the Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, signed in Kingston, Ont., the terms of an exchange of officer cadets between their respective national institutions.

Two students from Saint-Cyr Military Academy started in Kingston the first one-semester exchange in September 2004, and their counterparts from RMC were sent to France the following year.

The original aim of the academic exchanges between RMC and Saint-Cyr was to expose future French officers to an English learning environment.

“The initial objectives were broadened to create a true epistemic community,” according to RMC Professor Frédéric Labarre, who with then French captain André Colautti set up the project in Kingston.

“Both countries can benefit from these personal and professional friendships as the careers of these new officers progress, and at minimal cost,” with the respective institutions only having to cover the travel expenses of the officer cadets.

Vincent Roberge, RMC Associate professor, with officer cadets Mélissa Brûlé and Joshua Fauveau from Saint-Cyr Military Academy on academic exchange at RMC in the Fall of 2022.

Not only do cadets have the enriching experience of a different military and academic culture – they also form strong bonds that they maintain throughout their career.

The exchange program has grown over the years, and now nearly eight cadets are exchanged per academic year.

Last year, RMC had four students on exchange at Saint-Cyr, and hosted four officer cadets from the same French academy. RMC also sent three cadets to Saint-Cyr on a short-term exchange last summer to participate in French Army Company Level training.

The program also joined RMC Saint-Jean, which has also welcomed its share of Saint-Cyriens for more than a decade.

“This success is not accidental,” adds retired captain André Colautti, who was Professor Labarre’s counterpart in developing the terms of the exchange agreement.

Two officer cadets from École de l’air et de l’espace pose on Point Frederick in front of the inner harbor of the city of Kingston, Ontario, in September 2023.

 

 

“The prestige of RMC goes well with that of Saint-Cyr, because the two institutions have the same value ​​of excellence.”

For each and every one of the officer cadets, the adventure that this represents remains an unforgettable memory.

Such exchanges also cement the reputations of Canada and France as partners engaged in a long-term common enterprise.

RMC academic exchanges also take place with other military academies in France, Germany, Austria, at the US Military Academy, US Air Force Academy, and US Naval Academy, and other allied countries.

“These personal and professional friendships are factors from which both countries can benefit as the careers of these new officers progress, and at minimal cost.” Professor Frédéric Labarre, PhD War Studies

 


L’échange académique CMR/Saint-Cyr perdure

Il y a 20 ans en juin 2004, le Bgén Jean Leclerc, Commandant du Collège militaire royal du Canada (CMR) et le Gén Jean Coulloumme-Labarthe, commandant de l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan ont signés les termes d’un échange d’élèves-officiers entre leurs institutions nationales respectives à Kingston en Ontario.

Deux étudiants de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr ont alors commencé à Kingston, Ont. Le premier échange d’un semestre en septembre 2004, et ceux du CMR furent dépêchés en France l’année suivante.

Les échanges académiques entre le CMR et Saint-Cyr avaient pour but originel d’exposer les futurs officiers français à des environnements d’apprentissage en Anglais.

“Les objectifs initiaux se virent élargis pour créer une véritable communauté épistémique” aux dires du professeur Frédéric Labarre du CMR, Dr. en Études de la Guerre, qui, avec alors le capitaine français André Colautti, mit le projet sur pieds à Kingston.

“Ces amitiés personnelles et professionnelles sont des facteurs dont les deux pays peuvent tirer bénéfice alors que les carrières de ces nouveaux officiers progressent, et ce, à des coûts minimes,” les institutions respectives n’ayant qu’à assumer les frais de déplacement des élèves-officiers.

Non seulement les élèves-officiers font-ils ainsi l’expérience enrichissante d’une culture militaire et académique différente – ils tissent aussi des liens forts qu’ils conservent tout au long de leur carrière.

Le programme d’échange s’est vu  bonifié au cours des années : près de huit élèves-officiers sont échangés par année académique aujourd’hui.

Ce qui en a fait son plus gros échange l’année dernière, le CMR a accueilli quatre étudiants en échange à Saint-Cyr, accueillant quatre élèves-officiers de la même académie française. Le CMR a également envoyé trois étudiants à Saint-Cyr dans le cadre d’un échange de courte durée l’été dernier, pour participer à une formation au niveau de compagnie de l’Armée française.

Le programme a également rejoint le CMR Saint-Jean, qui accueille lui aussi son lot de Saint-Cyriens depuis plus d’une décennie.

“Ce succès n’est pas accidentel” ajoute le capitaine à la retraite André Colautti, qui fut l’homologue du professeur Labarre dans l’élaboration des termes de l’entente d’échange.

“Le prestige du CMR se marie bien à celui de Saint-Cyr, car les deux institutions partagent les mêmes valeurs d’excellence.”

Aux yeux des élèves-officiers, l’aventure que cela représente pour chacun et chacune demeure un souvenir impérissable.

De tels échanges cimentent aussi la réputation du Canada et de la France en tant que partenaires engagés dans une entreprise commune inscrite dans la durée.

Des échanges universitaires ont aussi lieu avec d’autres académies militaires en France, en Allemagne, en Autriche, à la US Military Academy, la US Air Force Academy, la US Naval Academy, et autres pays alliés.

“Ces amitiés personnelles et professionnelles sont des facteurs dont les deux pays peuvent tirer bénéfice alors que les carrières de ces nouveaux officiers progressent, et ce, à des coûts minimes.” Professeur Frédéric Labarre, Dr. en Études de la Guerre

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