ALOY Cadets Paddle Towards Graduation
By Lieutenant Navy Haley Mooney
A week’s worth of rain could not dampen the spirits of 18-year-old Officer Cadet Tia Chartrand and 13 other cadet paddlers as they hung up their clothes to dry at their Kingston Mills campsite at the end of day six of an eight-day, 102 km canoe trip.
In fact, Chartrand, an energetic young woman from Comox, BC, was glowing with enthusiasm as she described the challenges of the final exercise in the Aboriginal Leadership Opportunity Year also known as ALOY.
“Our mission was to complete the Rideau Canal in eight days,” said Chartrand. “It was guided by student leadership and a new leader was assigned each day,” she said.
“At first it was hard, but as we gained momentum it was different- we learned teamwork and leadership skills,” Chartrand added.
The trip wasn’t all hard work though, “This trip was about getting together and having a bit of ‘kid fun’,” explained Chartrand. “We had a chance to go diving, and there was a day where a swan just followed the Warrant Officer, swimming behind him,” Chartrand explained with a laugh.
The ALOY program is a year-long military university program offered to Aboriginal youths aged 17 to 26.
“They take seven university credit courses, there’s a military and a physical education pillar- they have physical training daily,” explained the ALOY Squadron Commander, Warrant Officer Chuck Côté.
“There’s also a cultural component to the program; once a week the Cadets learn about aboriginal drumming and sweat lodge etiquette,” Côté explained.
“There’s a big cross section in the cadets’ culture. Some don’t know anything about their background and some have been completely immersed for their whole lives,” Côté also said.
The canoe trip through the Rideau Canal took place a week before the ALOY cadets graduated from the program.
“It’s the final exercise, a culmination of the military pillar, physical education pillar, well, all the pillars actually,” Côté also explained. “It’s a long course, 14 of the cadets graduated and morale has been good. During the year they’ve gelled, but this exercise solidified it,” he added.
The cadets were well prepared for what lay ahead. “They had navigational training, and there was a navigation exercise prior to this trip,” Côté. “They’ve also had some mentoring but they’ve done very well on their own. They’ve had some rough weather, but they’ve charged through”.
After the trip, cadets attended the ALOY graduation ceremonies June 21, 2013 and went their separate ways, some to join the military either as an Officer or Non-Commissioned Member, and others returned home to pursue other paths. The ALOY experience, however, will stay with them for life.
“I would tell anyone with an aboriginal background to take this course. You come out of it with leadership training, confidence and a taste of military life,” said Chartrand. “I would love to be a leader in ALOY one day. There’s a lot you can take from it and a lot you can put in.”
Des participants du PILA naviguent jusqu’au diplôme
Même la pluie qui avait duré toute la semaine n’avait pas refroidi l’enthousiasme de l’élève-officier (élof) Tia Chartrand, âgée de 18 ans, et des 13 autres élèves-officiers canoteurs. Au terme de ce sixième jour de leur excursion de canot de huit jours sur un trajet de 102 kilomètres, ils suspendaient leurs vêtements pour les faires sécher à leur campement de Kingston Mills.
De fait, l’élof Chartrand, jeune femme énergique originaire de Comox, en Colombie-Britannique, était absolument ravie et nous a raconté les défis que sa classe du Programme d’initiation au leadership à l’intention des Autochtones (PILA) a relevés pendant cette excursion qui représentait son dernier exercice.
« Notre mission consiste à parcourir le canal Rideau en huit jours, a-t-elle expliqué. Ce sont les participants qui pilotent l’excursion, et nous avons un nouveau leader chaque jour ».
« Au début, ce n’était pas évident, mais nous avons fini par trouver notre rythme de croisière à force de développer nos compétences en leadership et en travail d’équipe ».
Cela dit, ce n’était pas tout de travailler fort. « L’activité nous permet aussi de serrer les rangs et de faire les espiègles, poursuit l’élof Chartrand en riant. Nous en avons profité pour faire du plongeon, et puis à un moment donné un cygne s’est tout bonnement mis à suivre l’adjudant pendant qu’il nageait ».
Le PILA est un programme universitaire militaire d’une durée d’un an qui s’adresse aux jeunes Autochtones âgés de 17 à 26 ans.
« Les participants suivent sept cours universitaires crédités, en plus d’intégrer un pilier militaire et un pilier d’éducation physique en vertu duquel ils font du conditionnement physique tous les jours » précise le commandant de l’escadron PILA, l’adjudant (adj) Chuck Côté.
« Le programme comprend également un volet culturel. Chaque semaine, les élèves-officiers se familiarisent avec des questions comme l’utilisation des tambours par les Autochtones et l’étiquette propre aux sueries » enchaîne l’adj Côté.
« Le profil culturel de nos participants est très varié. Certains ne connaissent rien de leur patrimoine, tandis que d’autres y baignent depuis toujours » ajoute-t-il.
L’excursion en canot sur le canal Rideau s’est déroulée à une semaine de la cérémonie de fin de cours du PILA.
« C’est la dernière étape, qui couronne le pilier militaire, le pilier d’éducation physique et en fait tous les piliers, poursuit l’adj Côté. Le cours s’étend sur une longue période, 14 participants auront obtenu leur diplôme, et les troupes ont bon moral. Elles ont développé leur complicité tout au long de l’année et l’ont soudée au cours de cet exercice » dit-il.
Les participants ont bénéficié d’une bonne préparation. « Ils ont suivi des cours de navigation et effectué un exercice de navigation avant l’excursion, déclare l’adj Côté. Ils étaient accompagnés de mentors mais ils se sont très bien débrouillé tout seuls. Dame Nature les a mis à l’épreuve, mais ils ont traversé la tempête ».
Les membres de l’excursion ont obtenu leur diplôme du PILA à la cérémonie tenue le 21 juin dernier, puis se sont dispersés. Certains se sont enrôlés comme officier ou militaire du rang, d’autres sont rentrés chez eux pour emprunter d’autres chemins. Tous profiteront cependant toute leur vie de l’expérience acquise pendant le PILA.
« Je dirais à tous les Autochtones de suivre ce cours, déclare l’élof Chartrand. Vous en retirez une formation en leadership, de l’assurance et un avant-goût de la vie militaire. J’aimerais vraiment travailler comme leader au sein du PILA un jour. C’est un programme très enrichissant auquel on peut aussi apporter beaucoup ».
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