Article by 25366 Anna-Michelle Shewfelt

Like most other recent College events, the Class of 1965 Teaching Excellence Award Public Lecture, held this past Monday, March 15, had to adapt to the new reality brought on by the pandemic.

“Normally we’d be doing this in Currie Hall,” Dr. Phil Bates, RMC’s Vice Principal for Academics and the evening’s Master of Ceremonies, pointed out. “But tonight we’re coming to you live from wherever you happen to be.”

The new format went off without a hitch, and saw almost 100 people in attendance, including members of the Class of 1965, RMC staff and Cadets, and family friends. As 14458 Dr. Harry Kowal, Principal of RMC, pointed out, doing the Public Lecture by Zoom allowed more of the Class of 1965 to be present than would otherwise have been the case. “Many of you drive in from Toronto and Ottawa, but for others who live farther afield you can’t always make it so we’re glad you can be here tonight.”

RMC’s commitment to adaptability, to finding ways to ensure traditions continue despite COVID-related obstacles, was a fitting backdrop for the main event, the presentation of the 2020 Winner of the Class of 1965 Teaching Excellence Award, Dr. Jennifer Shore. Dr. Shore, an Associate Professor in RMC’s Department of Physics and Space Science and Associate Dean of the Faculty of Science, gave a lecture entitled “There is No Planet B.”

Those familiar with the Class of 1965 Teaching Excellence Award know that those who win the Award do so in large part because of their humility, their passion for teaching and their love of their particular subject matter and Dr. Shore is no exception.

“I know there are many dedicated deserving profs at the College and I am grateful to be able to work with and learn from them,” she began, before launching into her presentation in which she laid out the facts of climate change and demonstrated ways in which we as individuals can help with what is truly a global problem. By patiently walking her audience through the facts of temperature changes and increased carbon in the atmosphere, and what those changes mean for our oceans in particular, she illustrated just how climate change has progressed to where it currently is before asking the question “What does this mean for us?”

“It means two things,” she explained. “First, we have emerging technologies that will help us. Technologies that will help us capture and remove carbon from the atmosphere as well as ones that will prevent carbon from entering the atmosphere. And second, these technologies need time to develop.  Time that we are rapidly running out of.  So what we need to do is anything and everything we can to slow down the window that is closing on us.”

So just what can we as individuals do to help with this global issue? “More than anything, vote,” Dr. Shore explained. “You’re going to vote anyway, so vote for parties and individuals with climate policies. A global issue needs political will, and we need climate policies at all levels of government.” Other actions we can take include recognizing that social media platforms are being used to spread disinformation about climate change, advocating to flip subsidy levels from fossil fuels to renewable energy sources, and, surprisingly, eating less beef. “I’m not saying go vegan, but beef is the largest producer of greenhouse gasses in large part because cows produce methane when they eat. In comparison, chicken is much lower on the list and so just switching to eating chicken from beef reduces the carbon emissions.”

As Dr. Shore stressed, the ideal result for those in the audience was to understand just how important their actions as individuals can be in responding to climate change: “Even though we’re dealing with a global issue, that needs global political cooperation, don’t underestimate one person’s significance in changing other people’s minds and people’s behaviours. Because you know what they say… there is no Planet B.”

In his opening remarks prior to Dr. Shore’s presentation, 6496 Charles Émond (Class of 1965), reflected that the Teaching Excellence Award came about because “there comes a time in any Class’s existence where it has to ponder the question of where are we going to have an impact. Few successes in life are achieved without many helping hands. Success is about finding something you can be passionate about and achieving your full potential. This led to a reflection on the importance of the teaching staff at RMC.” Dr. Shore’s lecture highlights the truth of that statement, highlighting her passion in a way that will have an impact on individuals at RMC and around the world.

Special thanks to the Class of 1965, the RMC Foundation, and all those who help make the Class of 1965 Teaching Excellence Award Public Lecture possible.

For those who may have missed the lecture, a recording of the presentation will be posted to YouTube in the near future and will be made available in eVeritas.

For more on the Class of 1965 Teaching Excellence Award, including a list of previous Award winners, please see here.


Article de 25366 Anna-Michelle Shewfelt

Comme la plupart des autres événements récents au Collège, la conférence publique du Prix d’excellence en enseignement de la promotion de 1965, tenue le lundi 15 mars dernier, a dû s’adapter à la nouvelle réalité provoquée par la pandémie.

« Normalement, nous le ferions à Currie Hall », a souligné Phil Bates Ph.D., recteur adjoint des études au CMR et maître de cérémonie le soir de la conférence. « Mais ce soir, nous venons vers vous en direct qu’importe l’endroit où vous vous trouvez ».

Le nouveau format s’est déroulé sans accroc et a attiré près de 100 personnes, dont des membres de la promotion de 1965, du personnel et des cadets du CMR et des amis de la famille. Comme l’a fait remarquer le recteur du CMR, 14458 Harry Kowal Ph.D., la conférence publique via Zoom a permis à plus de membres de la promotion de 1965 d’être présents que ce n’aurait été le cas autrement. « Beaucoup d’entre vous viennent de Toronto et d’Ottawa, mais pour les autres qui vivent plus loin, il n’est pas toujours possible d’être présents; alors nous sommes heureux que vous puissiez vous joindre à nous ce soir ».

L’engagement du CMR à l’adaptabilité, pour trouver des moyens de garantir la pérennité des traditions malgré les obstacles liés au COVID, a été une toile de fond appropriée pour l’événement principal, soit la présentation à Jennifer Shore Ph.D., du Prix d’excellence en enseignement 2020 de la promotion de 1965. Mme Shore, professeure agrégée au Département de physique et de sciences spatiales du CMR et doyenne associée de la Faculté des sciences, a donné une conférence intitulée « There is No Planet B / Il n’y a pas de planète B ».

Ceux qui connaissent le Prix d’excellence en enseignement de la promotion de 1965 savent que les enseignants qui le gagnent le font en grande partie en raison de leur humilité, de leur passion pour l’enseignement et de leur amour de leur sujet particulier et Mme Shore ne fait pas exception.

« Je sais qu’il y a beaucoup de professeurs dévoués et méritants au Collège et je suis reconnaissante de pouvoir travailler et d’apprendre avec eux », a-t-elle déclaré, avant de se lancer dans sa présentation dans laquelle elle a exposé les faits du changement climatique et a décrit des moyens pour que nous, en tant qu’individus, puissions aider à résoudre ce qui est vraiment un problème mondial. En énonçant patiemment à son public les faits relatifs aux changements de température et de l’augmentation du carbone dans l’atmosphère, ainsi que l’effet de ces changements pour nos océans en particulier, elle a illustré à quel point le changement climatique a progressé jusqu’à aujourd’hui avant de poser la question « Qu’est-ce que cela signifie pour nous? »

« Cela signifie deux choses », a-t-elle expliqué. « Premièrement, nous avons des technologies émergentes qui nous aideront. Des technologies qui nous aideront à capturer et à éliminer le carbone de l’atmosphère ainsi que celles qui empêcheront le carbone de pénétrer dans l’atmosphère. Et deuxièmement, ces technologies ont besoin de temps pour évoluer; temps dont nous manquons rapidement. Nous devons donc faire tout ce que nous pouvons pour ralentir la fermeture de la fenêtre qui se referme sur nous ».

Alors, que pouvons-nous faire en tant qu’individus pour aider à résoudre ce problème mondial? « Plus que tout, voter », a expliqué Mme Shore. « Vous irez voter de toute façon, alors votez pour les partis et les individus qui ont des politiques climatiques. Un problème mondial nécessite une volonté politique et nous avons besoin de politiques climatiques à tous les niveaux de gouvernement ». D’autres mesures que nous pouvons prendre comprennent la reconnaissance que les plateformes de médias sociaux sont utilisées pour répandre la désinformation sur le changement climatique, pour plaidoyer afin de détourner les niveaux de subvention des sources d’énergie renouvelables vers les combustibles fossiles et, étonnamment, manger moins de bœuf. « Je ne dis pas devenir végétalien, mais le bœuf est le plus gros producteur de gaz à effet de serre en grande partie parce que les vaches produisent du méthane lorsqu’elles mangent. Par contre, le poulet est beaucoup plus bas sur la liste et le simple fait de passer à la consommation de poulet réduit les émissions de carbone ».

Comme l’a souligné Mme Shore, la solution ultime à retenir est de ne pas sous-estimer l’importance de ce que vous pouvez faire en tant qu’individu. « Même s’il s’agit d’un problème mondial, qui nécessite une coopération politique mondiale, ne sous-estimez pas l’importance d’une personne dans le changement des mentalités et des comportements des autres. Parce que vous savez ce qu’ils disent… il n’y a pas de planète B ».

Dans ses remarques liminaires avant la présentation de Mme Shore, 6496 Charles Émond (promotion de 1965), a indiqué que le Prix d’excellence en enseignement a été créé « parce qu’il arrive un moment dans l’existence de toute promotion quand elle doit réfléchir à la question de savoir où allons-nous faire un impact. Peu de succès dans la vie sont obtenus sans l’intervention de beaucoup d’aide. Le succès consiste à trouver quelque chose qui vous passionne et à réaliser votre plein potentiel ». Cela nous a conduits à une réflexion sur l’importance du personnel enseignant au CMR. La conférence de Mme Shore met en évidence la véracité de cette conclusion, soulignant sa passion d’une manière qui aura un impact sur les gens au CMR et dans le monde entier.

Un merci spécial à la promotion de 1965, à la Fondation des CMR et à tous ceux qui contribuent à rendre possible la conférence publique du Prix d’excellence en enseignement de la promotion de 1965.

Pour ceux qui auraient manqué la conférence, un enregistrement de la présentation sera publié sur YouTube dans un proche avenir et sera disponible dans eVeritas.

Pour en savoir plus sur le Prix d’excellence en enseignement de la promotion de 1965, y compris une liste des lauréats précédents, veuillez consulter ici.

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