Your continuing series in which you reproduce the notes of 3069 W.A. McColl immediately rang a very loud bell when he made reference to Lt. Col. Baird who headed expedition “Musk-Ox” to Baffin Island.”
You may ask why this reference rang a bell. If you look at my College number you will immediately realise that in 1951, I was certainly not around Kingston to hear the conference given by this august explorer of the Canadian Arctic.
My experience with Lt. Col. Baird came much later, in April of 1986, and was the result of an unusual circumstance.
I was a pilot with 413 Squadron which had been tasked to provide air transportation for some representatives of the Department of Indian and Northern Affairs as it was known in those days or DIAND. Their task was to visit Labrador and Arctic settlements to announce in situ the changes that would be brought about by the introduction of a new air surveillance network of radar stations.
This was a relatively long trip involving stops or overnight stays in a number of places. The Buffalo was well suited for that kind of trip since some of these airports had relatively short runways.
I was appointed aircraft commander for the voyage and given a crew of two additional pilots, two navigators, two flight-engineers and a number of SAR Techs. We didn’t need such a large complement of personnel, however it was an excellent occasion to introduce newer members of the Squadron to operations in the Canadian Arctic and April is probably the best month to fly in the Arctic.
We left Summerside on the 15th to return on the 20th after visiting Cartwright, Goose Bay, Nain, Iqualuit (Frobisher Bay), Qikiqtarjuaq (Broughton Island), Clyde River, Hall Beach, Igloolik, Shefferville, Ottawa, and other places.
I will agree with you if you say that there is nothing extraordinary about such a trip. But then, this is not the point of my writing. The previous was just to set the stage to explain my surprise when just prior to leaving Broughton Island the DIAND representative took me aside and opened his pigskin briefcase to show me a small square box which he explained contained the ashes of Lt. Col. Baird, whom he added, was regarded as an explorer of the Canadian Arctic. He continued on to explain that the surviving members of his family had asked him to disperse his ashes in the Arctic which he loved. We had a short palaver on the spot and I agreed that after the take-off, we would circle the mountain to the west of the airdrome and upon reaching 7,000 feet I would put the aircraft in slow level flight and one of the SAR Tech would disperse the ashes in conformity with the family request. This was an easy task to do with the Buffalo since we had special Search and Rescue doors with a plastic bubble for observation and a small hinged panel to allow the jettisoning of small objects such as flares or messages.
Since that day, Lt. Col. Baird has been watching over a territory where he had travelled and which he loved.
In that same number of eVeritas there is also an article that makes reference to Air Commodore Birchall and I must say that fits in nicely in this short trip down memory lane since the Air Commodore was Commandant of RMC when I was there and he was serving with 413 Squadron at the time he performed his courageous action for which he became known as the Saviour of Ceylon. For my part, I must say that I was extremely proud of serving two tours with 413 Squadron.
Serge Arpin
6426
TDV
Quel réveil j’ai ressenti en lisant l’article qui reproduit les notes de 3069 W.A. McColl relatant la visite du Lcol Baird venu raconter son expérience lors de l’expédition « Musk-Ox » en terre de Baffin.
Vous seriez en droit de vous demander le pourquoi de ma réaction. Si vous avez remarqué mon numéro de Collège, vous avez vite compris qu’en 1951 je n’étais nulle part près de Kingston pour assister à la conférence de l’auguste explorateur de l’Arctique canadien.
Ce n’est qu’en avril 1986 que j’ai eu affaire avec lui suite à des circonstances pour le moins étranges.
À cette époque je servais comme pilote au sein du 413e Escadron qui avait reçu la consigne de fournir le transport par avion à des représentants du Ministère des Affaires indiennes et du Nord. Ces gens se rendaient au Labrador et en Arctique afin d’annoncer sur place les changements qui seraient apportés au réseau de surveillance radar du nord du Canada.
C’était un voyage relativement long avec des séjours dans un nombre d’endroits. Le Buffalo se prête très bien à ce genre d’itinéraire puisque plusieurs de ces endroits ne possédaient que de courtes pistes d’atterrissage.
Je fus désigné commandant de bord pour le voyage et on me délégua deux autres pilotes, deux navigateurs, deux mécaniciens de bord ainsi qu’un nombre de techniciens de la recherche. C’est bien évident que nous n’avions pas besoin de toutes ces personnes, mais nous avions par l’occasion même une chance unique d’introduire les opérations dans l’Arctique au nouveau personnel de l’escadron et le mois d’avril est probablement le meilleur temps pour voler dans cette région.
Nous avons quitté Summerside le 15 pour y revenir le 20 après nous être arrêtés à Cartwright, Goose Bay, Nain, Iqualuit (Frobisher Bay), Qikiqtarjuaq (Broughton Island), Clyde River, Hall Beach, Igloolik, Schefferville, Ottawa, et autres endroits.
Je serais d’accord avec vous si vous me disiez qu’il n’y a rien d’extraordinaire à effectuer un tel voyage. Mais là n’est pas le but de cette note. Ceci ne servait que de mise en scène pour expliquer mon étonnement quand, juste avant le départ de Broughton Island, le représentant du ministère me prit à part pour me montrer qu’au fond de son cartable de cuir se trouvait un contenant rectangulaire qui contenait les cendres du Lcol Baird, explorateur du Grand Nord canadien. Il continua tout en m’expliquant que les membres de la famille lui avaient demandé de répandre les cendres du Lcol Baird en Arctique qu’il avait tant aimé. Après un court entretien, nous avons conclu que suite au décollage, nous monterions jusqu’à 7 000 pieds pour ensuite contourner la montagne qui se situe à quelques kilomètres de l’aérodrome et que je réduirais la vitesse de l’avion pour permettre à un technicien de la recherche de répandre les cendres. C’était facile à réaliser, car le Buffalo est muni de portes adaptées pour les opérations de recherche sur lesquelles on a ajusté des bulles d’observation de plastique et une petite porte par laquelle on peut jeter à l’extérieur de petits objets.
Depuis ce jour, le Lcol Baird peut surveiller ce territoire qu’il a parcouru et qu’il aimait tant.
Dans ce même numéro d’eVeritas il y a un autre article qui fait référence au Commodore de l’air Birchall qui justement tombe à-pic, car c’est lui qui commandait le CMRC à l’époque à laquelle j’y étais et qu’il servait au sein du 413e escadron lorsqu’il accomplit son action courageuse suite à laquelle il fut connu comme le Sauveur de Ceylan. Pour ma part, je dois avouer que je suis très fier d’avoir servi au sein du 413e escadron à deux reprises.
Serge Arpin
6426
VDV