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Le poète canadien Raymond Souster s’entretient avec des élèves-officiers au CMR Saint-Jean


Bas de vignette : Le 24 novembre dernier, le poète canadien Raymond Souster était l’invité d’une conférence organisée par le professeur Luke Dilworth dans le cadre de son cours de littérature anglaise au Collège militaire royal de Saint-Jean.

Le poète canadien Raymond Souster s’entretient avec des élèves-officiers au CMR Saint-Jean

– un article de Marie-Claude Leblanc, Rédactrice/reviseure au CMR Saint-Jean

Pour la deuxième année de suite, le 24 novembre dernier, le poète canadien Raymond Souster était l’invité d’une conférence organisée par le professeur Luke Dilworth dans le cadre de son cours de littérature anglaise au Collège militaire royal de Saint-Jean. Cette activité a permis à plus d’une trentaine d’élèves officiers de poser des questions et d’établir un contact privilégié avec un poète et auteur important de notre histoire littéraire.

Ancien combattant ayant servi dans la l’Aviation royale du Canada (ARC) pendant la deuxième guerre mondiale, Raymond Souster a toujours entretenu une grande passion pour la chose militaire. Présentement à l’étude dans la classe de M. Dilworth, son œuvre récente What Men Will Die For (2007) retrace l’histoire de la guerre d’Indochine (la sale guerre) dans une œuvre poétique polyphonique qui fait entendre tour à tour la voix des politiciens, généraux, officiers et journalistes ayant pris part à ce conflit de sept longues années. Derrière une grande érudition historique, l’œuvre aborde les thèmes de la mort, du courage et des valeurs humaines qui entrent souvent en conflit sur le champ de bataille.

Lors de cette rencontre, les élèves-officiers ont eu l’occasion de poser de nombreuses questions à l’auteur, qui s’est montré très généreux envers eux en leur expliquant son travail d’une manière riche et détaillée. En réponse aux questions des élèves, Raymond Souster a parlé avec beaucoup d’enthousiasme de ses influences littéraires et des raisons qui l’ont poussé à écrire sur la guerre d’Indochine. Il a également évoqué son expérience du service militaire durant la Deuxième Guerre mondiale. Considérant le fait qu’il n’accorde que très rarement des entrevues, les élèves-officiers sont d’autant plus privilégiés d’avoir pu l’interroger et l’entendre parler de son travail. Ces derniers ont manifestement apprécié cette rencontre; l’auteur a quant à lui affirmé avoir eu « beaucoup de plaisir » après avoir discuté pendant plus d’une heure avec eux.

Autre fait inspirant qui démontre une grande force de caractère et jusqu’à quel point l’écriture est au cœur de la vie de cet homme, Souster étant pratiquement aveugle depuis plusieurs années, il a écrit What Men Will Die For grâce à l’aide de son précieux collaborateur et ami Les Green qui a accepté de lui prêter ses mains et ses yeux pendant quatre ans. La volonté d’écrire étant encore bien présente malgré la faiblesse de sa vue et son âge avancé, le poète a délaissé sa plume et confié sa parole à un autre. L’œuvre est le fruit de cette confiance.

Fondateur de la revue Contact et co-fondateur de la maison d’édition Contact Press au début des années 1950, l’œuvre et les activités éditoriales de Raymond Souster ont grandement contribué à sortir la poésie canadienne d’un style académique figé et peu réceptif à de nouvelles formes. Il a publié de nombreux recueils de poésie au cours des 60 dernières années; il est récipiendaire du Prix du gouverneur général (1964) et a été reçu membre de l’Ordre du Canada (1995). À 89 ans, il travaille encore et prépare un livre de poésie inspiré de la guerre civile espagnole, la guerre de 1812 et l’expédition Sir Ernest Shackleton en Antarctique.

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Bas de vignette de la photo :

L’équipe de la division des Études permanentes salue le départ du Slt Guillaume Courty. Dans l’ordre habituel : Linda O’Cain, adjointe administrative, le Slt Courty, stagiaire, Béatrice Richard et Yves Simard, directeurs de séminaire, et Marc Imbeault, coordonateur.

Un stagiaire de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr au CMR Saint-Jean

– un article de Mme Béatrice Richard , professeure agrégée à la Division des études permanentes du CMR Saint-Jean.

Cet automne, le Collège militaire royal de Saint-Jean recevait un nouveau stagiaire dans le cadre de ses échanges internationaux: le Sous-lieutenant (Slt) Guillaume Courty de l’École spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr Coëtquidan (France). Ce projet, qui a été mis sur pied par le Bureau des relations externes du CMR Saint-Jean, vise à promouvoir le rayonnement de l’institution et à intéresser des étudiants étrangers aux questions canadiennes.

Mission accomplie pour le Slt Courty qui, au terme d’un séjour de trois mois, vient de produire une étude en sciences de l’information et de la communication intitulé : Politique de communication et participation du gouvernement au débat public du bilinguisme au Canada – le rôle des forces canadiennes. Les professeurs Béatrice Richard et Yves Simard, de la division des Études permanentes, agissaient comme directeurs de séminaire.

La publication s’inscrit dans le programme de l’ESM, lequel se divise entre un volet militaire de deux semestres et un volet académique de quatre semestres entrecoupé de stages et d’exercices militaires. Ce dernier volet se clôt avec la rédaction d’un mémoire de maîtrise à l’étranger que l’étudiant doit soutenir par la suite devant Jury.

Le mémoire du Slt Courty nous plonge au cœur d’une sempiternelle question : la promotion d’un « vivre ensemble » « difficile mais possible » entre les deux grandes communautés linguistique au pays. Après avoir passé en revue des décennies de politiques de communication en matière de bilinguisme, notamment dans les Forces canadiennes, le Slt Courty conclut qu’en dépit d’importants obstacles historiques et culturels, la cause de la langue de Molière au Canada progresse lentement mais sûrement au Canada.

À la veille de son retour pour la France, le 2 décembre dernier, le Slt Courty s’est dit enthousiasmé par son passage au CMR Saint-Jean et par les différents visages du Canada qu’il a pu explorer durant ses temps libres, de Toronto à Tadoussac en passant par la ville de Québec. On l’aura compris, outre son intérêt académique, ce stage représente une occasion unique pour les jeunes militaires de s’immerger dans une autre culture et de découvrir d’autres traditions.


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L’équipe de Taekwondo du CMR St-Jean participe au Toronto Open

Le 13 novembre 2010, l’équipe de Taekwondo du Collège militaire royal de St-Jean se rendait à Toronto avec quelque 13 membres pour une compétition – le Toronto Open. L’équipe a disputé une douzaine de combats et s’est assuré d’un bon taux de victoires. L’évènement sera suivi de deux autres compétitions pendant le reste de l’année, soit le championnat Raymond Mourad à Montréal et le tournoi provincial à Victoriaville.

Résultat des combats / Match results :

Allain-Fortier Louis-Philipe 1 victoire

Bégin Étienne 1 victoire

Bélanger Philippe 1 victoire

Bull Calvin 1 défaite

Ernst Andrew 1 défaite

Jutras-Courchesne Ludovic 1 défaite

Kim Andrew 1 défaite

Laflamme Richard 1 victoire

Lukacin Parker 1 défaite

Morin Guillaume 1 défaite

Prudius Ilia 1 victoire

Strozynski 1 victoire

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Des élèves-officiers du Collège militaire royal Saint-Jean parmi les grands!

-un article écrit par l’Élève-officier Bac Ai Phan 26083

Le vendredi 19 novembre dernier, six élèves-officiers (élof) du Collège militaire royal (CMR) Saint-Jean ont eu la chance de représenter leur institution militaire dans le cadre du dîner Vimy, tenu annuellement au Musée canadien de la guerre, à Ottawa.

Le prix Vimy, décerné au Canadien ou à la Canadienne ayant porté la plus grande contribution à la sécurité et à la défense du pays, a eu pour récipiendaire en 2010 la très honorable Adrienne Clarkson, ex-gouverneure générale du Canada. Son discours était très émouvant, d’autant plus qu’elle est la première femme à remporter ce prix, mais, selon ses dires, loin d’en être la dernière.

Cette soirée a permis aux élof invités de rencontrer des membres et ex-membres des Forces canadiennes. « C’était incroyable d’avoir la chance d’être invité à un évènement de ce genre et de rencontrer des militaires qui font le même métier que celui qu’on aspire à faire,» explique l’Élof Julien Bouchard 26100. Ces rencontres ont permis de partager des conseils et expériences pouvant être très utiles dans les futures carrières des différents élof présents.

En conclusion, les élof du CMR Saint-Jean ont passé une excellente soirée en compagnie des grands!

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