Article by Allister MacIntyre, PhD

In a matter of weeks, the world as we know it changed dramatically.  We can’t help but wonder what the new normal will look like when this pandemic finally winds down, but we do know that our lives as academics and students have shifted into unexpected directions.  We have had to adapt our teaching methods to deliver courses to students who are now scattered throughout the country for their health and safety.  The red brick classroom has morphed into a distance educational system that is radically different from anything most of us have had to experience before.

Let me start by stating categorically that I approached the new way of delivering courses with considerable angst, trepidation and anxiety.  I enjoy teaching, I look forward to classroom periods and I appreciate connecting with students.  This virtual, synchronous, and internet driven BigBlueButton experience was bound to be a disaster.  As it turns out, it has not been as bad as I anticipated . . . how could it be?  I anticipated something horrible.  I still miss being in a classroom, I long for the days I would spend at RMC in the company of friends and colleagues, and I even miss staff meetings and committee work.  However, this experience has taught me a few things that I had not anticipated when we embarked on this adventure.  There are some silver linings.

Attendance

I have always found keeping track of student attendance to be a necessary but inconvenient chore.  Fortunately, we have had the benefit of terrific class leaders who typically keep track of this for us.  However, I may be alone here, but I have also fairly consistently lost track of who was the class leader for a particular course.  I can now immediately grasp how many students are in attendance by glancing at a list and capture a roll call by simply pressing a button.  Easy as pie.

Names

Anyone who know me well understands that I have a terrible memory for names.  I do get to know the names of students who stand out from the crowd (some in a good way others in a somewhat less than good way) but remembering the names of every student was never something I attempted to accomplish.  In a classroom setting, when a student would ask a question, I would find myself saying “Good question, let’s explore this one a bit.” While in my mind, I was saying “Good question, person in the back row wearing a uniform with a name tag too far away for my old eyes to read . . . “  And now, when a student asks a question, or types a question in the chat function, I immediately know who they are when I answer.  I can even use their name when I reply.  And, I feel that I am getting to know them better than I used to.  Pure magic.

A New Tool in my Toolbox

I enjoy attending conferences in my field, I am engaged in some research work for NATO, I serve on the Board of Directors for an international organization, and I represent RMC as an Academic Colleague with the Council of Ontario Universities.  This means that I do travel occasionally during the academic year.  In the past, I would scramble to find someone to cover a class during my absence or assign work for the students to tackle while I am away.  Until COVID-19 shook up our world it never occurred to me that I could be physically away from RMC and still teach my classes.  When the world becomes a bit more normal again, I look forward to teaching classes while sitting in a European hotel.  Given the difference in time zones, this is a very likely possibility.  A silver lining indeed.

Saved the Best for Last

Around week four of this semester I discovered something I viewed as remarkable.  I was teaching a class using the BigBlueButton.  I always insist that some students turn on their videos so that I don’t feel like I am talking to myself.  Although I do that on occasion as well.  As I talked and scanned the faces of the eagerly attentive students (that’s my version of the story and I am sticking to it) I noticed that one of my students was wearing a face mask (a COVID preventative mask . . . not a Halloween mask).  Given our present circumstances I did not view this as radically abnormal.  But, somewhere in the back of my mind, I started to wonder why, because I assumed that the students were in their home environment.  This student was attentive, engaging in discussions, adding comments to the chat function, and her image was gently swaying back and forth.  Yes, it was definitely swaying back and forth ever so gently, like a ninja in a martial arts move sizing up her opponent.  When I finally asked her to explain her circumstances, she revealed that she was on a train to Toronto.  Now, this is the kind of flexibility I would never have anticipated.  I find this amazing in many ways.  I was also impressed that this student decided to be in attendance while she was enroute to another destination.

Would I want this style of teaching to become the new reality?  Not on your life.  But, I am not displeased by how things have transpired during the pandemic.


Enseigner en période de COVID-19 : La recherche de quelque chose de positif

Article rédigé par Allister MacIntyre, PhD

En l’espace de quelques semaines, le monde comme nous le connaissions a changé dramatiquement. On ne peut s’empêcher de penser à ce à quoi la nouvelle normalité pourra ressembler quand cette pandémie finalement s’en ira; cependant, nous savons que nos vies, comme enseignants et étudiants, auront alors prises des directions inattendues. Nous avons dû adapter nos méthodes d’enseignement pour offrir des cours à des étudiants maintenant dispersés à travers le pays pour protéger leur santé et leur sécurité. L’école de briques rouges s’est transformée en un système d’éducation qui ne ressemble en rien à ce que nous avons connu auparavant.

En premier lieu laissez-moi vous dire que, dès le départ, j’ai perçu cette nouvelle façon d’enseigner avec beaucoup d’inquiétude, d’appréhension et d’anxiété. J’aime enseigner, j’ai hâte de me retrouver en classe et j’aime le contact avec les étudiants. Cette expérience virtuelle, simultanée, et livrée par internet via BigBlueButton avait tout pour finir en désastre. Comme il s’est révélé, cela s’est passé mieux que je ne l’anticipais …comment cela a-t-il été possible? Je m’attendais à quelque chose d’horrible. La salle de classe me manque; j’ai la nostalgie des journées passées au CMR en compagnie d’amis et de collègues, et même les réunions pédagogiques et de comité me manquent. Cependant, cette expérience m’a enseigné un certain nombre de choses que je n’avais pas anticipé au départ. Il y a là du positif.

La présence aux cours

J’ai toujours pensé que la surveillance de la présence des étudiants en classe était nécessaire mais que c’était une tâche dérangeante. Heureusement, nous avons pu compter sur des chefs de classe qui s’en occupaient particulièrement bien. Cependant, je ne sais pas si je suis un cas unique, mais, il m’arrive de ne pas me rappeler qui est le chef de classe de certain cours. Maintenant, je peux immédiatement connaître le nombre d’étudiants présents et en obtenir la liste en regardant un menu puis, simplement en pressant un bouton. Simple comme bonjour.

Les noms

Toutes les personnes qui me connaissent bien comprennent que ma mémoire des noms est très déficiente. J’en arrive à connaître les noms des étudiants qui se distinguent de la foule (certains pour de bonnes raisons, d’autres pour de moins bonnes raisons) mais le fait de se rappeler le nom de chaque étudiant n’a jamais été quelque chose que j’ai tenté d’atteindre. Dans le contexte d’une salle de classe, lorsqu’un étudiant demandait une question, je me retrouvais à répondre « Bonne question, examinons là un peu ». Tandis que dans mon esprit je pensais plutôt « Bonne question, la personne qui est dans le dernier rang au fond, portant un uniforme et un badge à son nom, trop éloigné pour que yeux vieillissants puissent le lire … ». Et maintenant, lorsqu’un étudiant pose une question, ou écrit une question en utilisant la fonction clavardage, je sais immédiatement à qui je réponds. Je peux même utiliser son nom dans ma réponse. Et, j’ai le sentiment de mieux les connaitre. Pure magie.

Un nouvel outil dans mon coffre

J’aime assister à des conférences dans mon domaine, je fais de la recherche pour l’OTAN, je fais partie du Conseil d’administration d’un organisme international et je représente le CMR en tant que Collègue Universitaire auprès du Conseil des universités de l’Ontario. Il s’en suit que je dois m’absenter à l’occasion pendant l’année universitaire. Par le passé, je devais en toute hâte trouver quelqu’un pour me remplacer ou assigner des travaux aux étudiants pour les occuper pendant mon absence. Avant que la COVID-19 n’ébranle notre univers, il ne me serait pas venu à l’esprit que je pouvais être loin du CMR et aussi donner mes cours. Lorsque le monde reviendra à une certaine normalité, j’anticipe avec plaisir de donner des cours tout en étant assis dans un hôtel quelque part en Europe. En dépit de la différence de fuseaux horaires, ce serait certainement possible. Un point positif en effet.

J’ai gardé le meilleur pour la fin

Vers la quatrième semaine du semestre en cours, j’ai fait une découverte qui m’a semblé remarquable. J’étais à donner un cours utilisant BigBlueBotton. J’insiste toujours pour que quelques étudiants allument leur vidéo de sorte que je n’ais pas l’impression de me parler à moi-même. Bien que, cela m’arrive aussi à l’occasion. Tout en parlant et scrutant les visages d’étudiants très attentifs (c’est ma version des faits et je n’ai pas l’intention de la modifier) j’ai constaté qu’un de mes étudiants portait un masque (un masque contre la COVID… pas un masque d’Halloween). Compte tenu des circonstances je n’ai pas vu cela comme tout à fait anormal. Mais, quelque part dans ma tête, je me suis questionné, car il me semblait que les étudiants devaient être chez eux. Cette étudiante était attentive, participait aux discussions, clavardait, de plus son image se balançait en un léger va et vient. Oui, définitivement cette image se balançait très doucement, comme le ferait un guerrier ninja en train de jauger son adversaire dans un combat d’arts martiaux.   Quand finalement, je lui ai demandé d’expliquer ce que j’observais, elle m’a révélé qu’elle était à bord d’un train en route vers Toronto. Eh bien, voilà le genre de flexibilité auquel je ne m’attendais pas. J’ai trouvé cela renversant à bien des égards.   J’étais aussi impressionné que cette personne ait décidé de suivre son cours tout en étant en route vers une autre destination.

Est-ce-que je voudrais que cette façon d’enseigner devienne la nouvelle façon de faire?  Certainement pas! Mais, la façon dont les choses se sont passées pendant la pandémie ne me déplait pas du tout.

2 Comments

  1. Shaun Tymchuk on March 23, 2021 at 10:47 am

    Well said, Allister!

  2. Paul A Ritchie on March 23, 2021 at 12:38 pm

    I’ve spent 700+ hours on Teams, Skype, Webex and Zoom over the past year working with clients who are up to eight time zones distant.
    I agree with Allister’s findings and have a few one of my own.
    Virtual can’t deliver the same experience as in-person. I was initially pleased with how things were going but that has changed. First – complex topics are difficult to explain, requiring more effort and repetition than in-person. Second – small things add up, and over time there is a cumulative loss of effectiveness that becomes a problem in itself.

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