charles-cormier

They Proudly Served is a column from Veterans Affairs Canada highlighting serving, and retired Military personnel. Original story posted here 

They Proudly Served – LCol (Ret’d) 10386 Chas Cormier

Charles Cormier discovered an interest in military operations in high school. After a classroom presentation of the Canadian Armed Forces Officer Training Plan, he enlisted in the Reserves at the age of 16. At 18, he transferred to the Regular Force and began his studies at the Royal Military College St-Jean. “I didn’t want to put financial stress on my parents.”

Although he initially wanted to be an armour officer, Cormier soon changed his mind after a summer of training. Following the advice of pilot friends, he turned to this profession instead. “I wasn’t a natural. I had to work. I passed my tests, but not by a very wide margin. I managed to earn my wings in 1976 and had a full career in aviation. I am still in private aviation to this day.”

Cormier flew Buffalo aircraft on which he performed search and rescue on the country’s east coast, and transport for a United Nations mission in Egypt. He also flew the Tracker aircraft assigned to coastal surveillance. After taking a break from the air for a few years, Cormier returned to flying, swapping airplanes for helicopters.

On August 2, 1990, more than 100,000 Iraqi soldiers invaded neighbouring Kuwait. A coalition of more than 35 countries, led by the United States, quickly formed to force the Iraqi withdrawal. On August 10, 1990, the Canadian government announced that it would provide military support to the coalition forces. Three ships then left for the Persian Gulf.

In the fall of 1990, Cormier volunteered to join the mission and give a break to his colleagues who had been there from the beginning. “The ships left Canada in August. The ultimatum for Iraq to leave Kuwait was January 15, so the personnel had already been there for four months. They were tired. Canada decided to replace the full crews of all three ships.”

Cormier was the first of the replacement pilots to leave Canada on December 7, 1990, as Commander of the aviation group for the three Sea King helicopters aboard HMCS Protecteur. His 51 colleagues arrived in dribs and drabs. They had to get them used to flying in war zone airspace one by one, while coordinating with the multiple ships and countries involved.

“Helicopters are the eyes of the ship. We often made surveillance flights at night. We were monitoring for mines. We were watching for terrorists in boats. We did that at night, with no light,  and we were able to identify the names of the ships. We knew we were vulnerable, but we were doing our job.”

A level of complexity was also added due to the fact that the flights were mainly carried out at night: “Helicopters are the eyes of the ship. We often made surveillance flights at night. We were monitoring for mines. We were watching for terrorists in boats. We did that at night, with no light, and with the infrared equipment, we were able to identify the names of the ships. We knew we were vulnerable, but we were doing our job.”

Cormier is very proud of what Canadians accomplished in the Gulf. There was no loss of life or injury among Canadian soldiers. Less than two months after the fighting began, on January 16, 1991, Iraq agreed to a ceasefire. On April 7, 1991, Cormier and his colleagues returned home.

Three months after returning from the Gulf, Cormier retired from the Canadian Armed Forces after 23 years of service. He continued to work in the aeronautical field, notably with Transport and NAV Canada. He was also elected municipal councillor in Dieppe, New Brunswick twice. He now owns his own company that provides air navigational assistance to 75 small Canadian airports. Cormier has been a volunteer with the RMC Saint-Jean Alumni Foundation for the past 11 years.

With courage, integrity and loyalty, Charles Cormier has left his mark. He is one of our Canadian veterans.


C’est au secondaire que Charles Cormier s’est découvert un intérêt pour les opérations militaires. Après une présentation en classe du Programme de formation des officiers des Forces armées canadiennes, il s’est enrôlé dans la Réserve à l’âge de 16 ans. À 18 ans, il est passé dans la Force régulière et a amorcé ses études au Collège militaire royal de St-Jean. « Je ne voulais pas mettre de stress financier sur mes parents. »

Bien qu’il souhaitait au départ être officier des blindés, Cormier s’est vite ravisé après un été d’entraînement. Suivant les conseils d’amis pilotes, il s’est plutôt tourné vers ce métier. « Je n’étais pas un naturel. Il fallait que je travaille. J’ai passé mes tests, mais pas par une très large marge. J’ai réussi à gagner mes ailes en 1976 et j’ai eu une pleine carrière en aviation. Aujourd’hui, je suis toujours en aviation dans le privé. »

Cormier a piloté des appareils de type Buffalo avec lesquels il a fait de la recherche et du sauvetage sur la côte est du pays et du transport lors d’une mission de l’Organisation des Nations Unies en Égypte. Il a également piloté l’aéronef Tracker affecté à la surveillance des côtes. Après une pause des airs de quelques années, Cormier est retourné voler, troquant l’avion pour l’hélicoptère.

Le 2 août 1990, plus de 100 000 soldats iraquiens ont envahi le Koweït voisin. Une coalition de plus de 35 pays, dirigée par les États-Unis, s’est rapidement formée pour forcer le retrait des Iraquiens. Le 10 août 1990, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il offrirait un soutien militaire aux forces de la coalition. Trois navires ont alors quitté pour le Golfe persique.

À l’automne 1990, Cormier s’est porté volontaire pour se joindre à la mission et donner un répit à ses collègues qui y étaient depuis le début. « Les navires ont quitté le Canada au mois d’août. L’ultimatum pour que l’Iraq quitte le Koweït était le 15 janvier, alors les militaires étaient déjà là depuis quatre mois. Ils étaient fatigués. Le Canada a décidé de remplacer les équipages complets des trois navires. »

Cormier a été le premier des pilotes de remplacement à quitter le Canada, le 7 décembre 1990, à titre de commandant du groupe d’aviation des trois hélicoptères Sea King à bord du NCSM Protecteur. Ses 51 collègues sont arrivés au compte-goutte. Il fallait les habituer un à un à voler dans un espace aérien en zone de guerre, tout en coordonnant avec les multiples navires et pays impliqués.

Charles Cormier muni de son équipement de protection contre les armes chimiques (à gauche) et sur le pont du NCSM Protecteur, devant son hélicoptère Sea King.

Les sorties d’hélicoptère étaient exigeantes. Le NCSM Protecteur aurait pu être attaqué à tout moment par des missiles chimiques iraquiens. Les pilotes canadiens de Sea King le savaient. Il n’était pas question de partir voler sans son équipement de protection!

Un niveau de complexité s’ajoutait aussi en raison des vols effectués principalement de nuit : « L’hélicoptère, c’est les yeux du navire. On faisait souvent des vols de surveillance de nuit. On surveillait pour des mines. On surveillait pour des terroristes en bateau. On faisait ça de nuit, pas de lumière, puis avec l’équipement infrarouge, on était capable d’identifier le nom des navires. On savait qu’on était vulnérable, mais on faisait notre job. »

Cormier est très fier de ce que les Canadiens ont accompli dans le Golfe. Il n’y a eu aucune perte de vie ou blessure parmi les soldats Canadiens. Moins de deux mois après le début des combats, le 16 janvier 1991, l’Iraq a accepté un cessez-le-feu. Le 7 avril 1991, Cormier et ses confrères sont rentrés à la maison.

Trois mois après son retour du Golfe, le pilote a pris sa retraite des Forces armées canadiennes, après 23 années de service. Il a continué à œuvrer dans le domaine aéronautique, notamment à Transports Canada et à NAV Canada. Il a aussi été élu deux fois conseiller municipal à Dieppe, au Nouveau-Brunswick. Il possède aujourd’hui sa propre entreprise qui fournit de l’aide à la navigation aérienne auprès de 75 petits aéroports canadiens. Cormier siège de façon bénévole auprès de la Fondation des anciens du CMR de Saint-Jean depuis maintenant 11 ans.

Avec courage, intégrité et loyauté, Charles Cormier a laissé sa marque. Il est l’un de nos vétérans canadiens.

2 Comments

  1. Andre CHAMPAGNE on March 18, 2022 at 5:05 pm

    Well done Chaz. You have all the reasons to be proud of your accomplishments. Mes sincères félicitations mon ami.

  2. Theo on March 21, 2022 at 11:19 am

    Chas – Fond memories of that deployment, air detachment, and wardroom. Great article.

    Be Well, my friend,
    Theo

Leave a Comment





Categories