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Story originally published by Veterans Affairs: https://www.veterans.gc.ca/eng/remembrance/people-and-stories/yuna-hur

It was 2009. Yuna Hur thought that after high school, she would pursue her education in fashion management to become a fashion entrepreneur. She had even applied to study fashion management in the United States. Her life took an unexpected turn after joining her friends on a visit to the CAF Recruitment centre. “I’m not going to lie, I followed my friends and I saw the military as a résumé booster,” she says.

As a first generation immigrant from South Korea with no family history of military service, Hur knew very little about what she wanted to do in the CAF. A short discussion with a recruiter about her career goals set her on a new path. She would join the Air Force with a newfound interest in becoming a logistics officer, an air traffic controller or a pilot.

Hur found herself in basic training and learning French at St-Jean-sur-Richelieu, QC the next year. A week hadn’t gone by that, much to her surprise, she was told there had been a mistake, that she should have been assigned to the Navy instead. “Still to this day, I’m not really sure what happened. So I went ‘okay’. I didn’t know anything about the military at that point. I was just saying yes to all the people that were wearing the uniform.”

“I actually ended up failing a school year during my undergrad because I didn’t know how to deal with failure. I had just left my parent’s nest straight to RMC. Having that little “dip” and repeating that second year, that’s where I did a lot of growing up. That’s where I learned to be humble.”

The next four years were spent acquiring her bachelor’s degree at the Royal Military College (RMC). In the summer time, she would train with the Navy. Used to being a top student, Hur hit a wall on her second year: “I actually ended up failing a school year during my undergrad because I didn’t know how to deal with failure. I had just left my parent’s nest straight to RMC. Having that little “dip” and repeating that second year, that’s where I did a lot of growing up. That’s where I learned to be humble.”

Hur persevered in large part because of her fellow RMC comrades and her first summer, where she could experience the life on board a ship. “That summer is when I really went ‘oh, the Navy is really fun, I want to do this!’ What made me stay honestly is the people.”

In 2015, six years after enlisting, she officially left behind her Naval Cadet rank and climbed her way to Lieutenant while working in CFB Esquimalt in Victoria, BC. Two years later, she was sent to join HMCS Winnipeg while the ship was already sailing in southeast Asia. She recalls, “I got a call and was told ‘it’s your time to go to the ship. How fast can you pack your bags and go to her first port of call?’ I said ‘fast enough’. ‘You’ve got three days’.”

Once Hur caught up with HMCS Winnipeg in Port Klang, Malaysia, they travelled to countries like India, Sri Lanka, Singapore and South Korea. This was Hur’s first experience being deployed on a ship.

“Yes, I’m fluent in Korean and English, but I’m not a doctor. I can barely medically speak in English. I was left there to think on my feet. This is really a foreign country to me and there’s no instruction guide on how to do this.”

During that deployment, one of the major challenges she was faced with was to coordinate the medical repatriation of two sailors to Canada from South Korea. She had to make sure they got home safely. “Yes, I’m fluent in Korean and English, but I’m not a doctor. I can barely medically speak in English. I was left there to think on my feet. This is really a foreign country to me and there’s no instruction guide on how to do this.”

After completing her first deployment on HMCS Winnipeg, she was posted to Ottawa to get first-hand experience at headquarters. She will be sailing again in Fall 2021 on board HMCS Montreal. This time, she will be the head of the Logistics Department on the ship. Eventually, she would like to be posted in Ottawa to work in joint military operations.

With courage, integrity and loyalty, Yuna Hur is leaving her mark.


C’était en 2009. Yuna Hur pensait qu’après l’école secondaire, elle poursuivrait ses études en gestion de la mode afin de devenir entrepreneuse en mode. Elle avait même envoyé une demande d’admission pour étudier la gestion de la mode aux États-Unis. Sa vie a pris un tournant inattendu lorsqu’elle a accompagné des amis dans un centre de recrutement des FAC. « Je ne vais pas mentir, j’ai suivi mes amis et j’ai pensé que l’armée pourrait être une expérience à ajouter sur mon CV », dit-elle.

À titre d’immigrante de première génération de la Corée du Sud sans historique familial de service militaire, le lieutenant Hur n’avait pas une idée précise de ce qu’elle voulait faire dans les FAC. Une brève discussion avec un recruteur à propos de ses objectifs de carrière l’a entraînée sur une nouvelle voie. Elle s’enrôlerait dans la Force aérienne dans le but de devenir agente logistique, contrôleuse aérienne ou pilote.

L’année suivante, elle s’est donc retrouvée à St-Jean-sur-Richelieu, au Québec, pour suivre son instruction de base et pour apprendre le français. Une semaine ne s’était pas encore écoulée qu’à sa grande surprise, on lui a dit qu’il y avait eu une erreur, qu’elle aurait plutôt dû être affectée à la Marine. « Encore à ce jour, je ne suis pas vraiment certaine de ce qui s’est passé. J’ai juste accepté. Je ne connaissais rien de l’armée à ce moment-là. Je faisais simplement acquiescer à tout ce que me disaient ceux qui portaient l’uniforme. »

« Je me suis retrouvée à échouer une année scolaire pendant mes études de premier cycle parce que je ne savais pas comment faire face à l’échec. J’avais quitté la maison de mes parents pour venir au CMR. Ce petit « creux » et le fait de recommencer ma deuxième année m’ont permis de grandir énormément. C’est là que j’ai eu une leçon d’humilité. »

Les quatre années qui ont suivi ont été consacrées à son baccalauréat au Collège militaire royal (CMR). Pendant l’été, elle s’entraînait avec la Marine. Habituée à être une première de classe, elle a frappé un mur lors de sa deuxième année : « Je me suis retrouvée à échouer une année scolaire pendant mes études de premier cycle parce que je ne savais pas comment faire face à l’échec. J’avais quitté la maison de mes parents pour venir au CMR. Ce petit « creux » et le fait de recommencer ma deuxième année m’ont permis de grandir énormément. C’est là que j’ai eu une leçon d’humilité. »

Le lieutenant Hur a persévéré en grande partie à cause de ses camarades du CMR et de son premier été, où elle a pu faire l’expérience de la vie à bord d’un navire. « C’est cet été-là que je suis vraiment dit ‘oh, la Marine c’est vraiment plaisant, c’est ça que je veux faire!’ Ce qui m’a fait rester honnêtement, ce sont les gens. »

En 2015, six ans après s’être enrôlée, elle a officiellement cessé d’être un cadet de la Marine et a gravi les échelons pour devenir lieutenant alors qu’elle travaillait à la BFC Esquimalt, située à Victoria, en Colombie-Britannique. Deux ans plus tard, on l’a envoyée à bord du NCSM Winnipeg alors que le navire naviguait déjà en Asie du Sud-Est. « J’ai reçu un appel. On m’a dit que c’était le temps pour moi de rejoindre le navire, et on m’a demandé à quelle vitesse je pouvais faire mes bagages et me rendre à la première escale. J’ai répondu que je pouvais faire ça rapidement. On m’a donné trois jours. »

Le lieutenant Hur a monté à bord du NCSM Winnipeg à Port Klang, en Malaisie, puis ils ont navigué en direction de pays comme l’Inde, le Sri Lanka, Singapour et la Corée du Sud. Il s’agissait de sa première expérience de déploiement à bord d’un navire.

« Oui, je parle le coréen et l’anglais, mais je ne suis pas médecin. Je me débrouille à peine avec le jargon médical en anglais. J’ai dû réfléchir et agir rapidement. Il s’agissait d’un pays étranger pour moi, et je n’avais pas de guide d’instructions sur la marche à suivre. »

L’un des plus grand défi lors de ce déploiement s’est produit lorsqu’elle a dû coordonner le rapatriement vers le Canada pour des raisons médicales de deux matelots depuis la Corée du sud. Elle devait assurer leur retour à la maison en toute sécurité. « Oui, je parle le coréen et l’anglais, mais je ne suis pas médecin. Je me débrouille à peine avec le jargon médical en anglais. J’ai dû réfléchir et agir rapidement. Il s’agissait d’un pays étranger pour moi, et je n’avais pas de guide d’instructions sur la marche à suivre. »

Après la fin de son premier déploiement à bord du NCSM Winnipeg, elle a été affectée à Ottawa pour acquérir une expérience directe au quartier général. Elle partira à nouveau en mer à l’automne 2021 à bord du NCSM Montréal. Cette fois, elle sera l’agente logistique principale du navire. Elle aimerait plus tard être affectée à Ottawa pour travailler aux opérations militaires interarmées.

Avec courage, intégrité et loyauté, Yuna Hur continue de laisser sa marque.

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